Un sandwich à Ginza, Yôko Hiramatsu : Mon avis
Quatrième de couverture :
Ces histoires délicieuses qui nous font venir l’eau à la bouche, l’écrivaine gastronome les a composées en compagnie de son ami Taniguchi. Elle nous donne le goût du Japon avec une volupté, une euphorie contagieuses. Cuisine bouddhique à Kamakura, pot-au-feu de fugu à Osaka ou fête de l’anguille à Narita, gyôza croustillants à Jimbôchô, tempuras de crosses de fougères et de pousses de lis à Ginza… Autant de restaurants que de petits quartiers, leurs spécialités et les personnages qui les animent. Car ce livre est aussi un document vivant qui nous fait comprendre le rapport des Japonais à la nourriture : mets de saison et plats de fête, recettes jalousement gardées, destins d’établissements centenaires.
Un délice pour les papilles…
Depuis quelques mois, la littérature japonaise prend du galon sur les étagères des librairies françaises. La diversité des ouvrages traduits s’élargit, pour mon plus grand bonheur. A côté des romans dédiés aux chats, trônent différents récits culinaires. Parmi eux, j’ai trouvé Un sandwich à Ginza de Yôko Hiramatsu, paru aux éditions Picquier en 2019.
Reporter gastronomique, l’autrice a publié une série dans la revue japonaise All Yomimono, intitulée Saveurs d’aujourd’hui. Un sandwich à Ginza rassemble les douze premiers épisodes de ce feuilleton*. De la dégustation de l’anguille à l’onctuosité de la bière belge, du nabe** solitaire aux restaurants d’entreprise, Yôko Hiramatsu flâne dans les allées de la capitale à la recherche des meilleures saveurs.
« Le goût, c’est subjectif, mais quand vous vous efforcez de ne faire qu’un avec ce qui vous entoure, il vous relie au pouls de la ville, au cœur de la cité. »
Véritable balade culinaire au cœur de Tokyo, les textes de Yôko Hiramatsu ouvrent littéralement l’appétit. Avec passion, la journaliste décrit les mets cuisinés, l’art de la table, les us et coutumes des restaurants japonais. Illustrés par le dessinateur Jirô Taniguchi, les lieux visités et repas dégustés invitent au voyage.
En racontant ces instants de vie, l’autrice témoigne du rapport des Japonais à la nourriture et à leurs traditions. Le livre s’ouvre par exemple sur le retour du printemps et l’importance des saisons sur la consommation des aliments.
Tel un guide culinaire, le prix des menus et l’addition pour chaque restaurant testé nous est précisé. Voilà qui donne envie de glisser Un sandwich à Ginza dans sa valise en cas de séjour sur l’archipel !
A lire aussi : la cuisine est aussi omniprésente dans les romans japonais, et notamment dans l’œuvre d’Ito Ogawa. Du Restaurant de l’amour retrouvé au Goûter du lion, en passant par La République du bonheur, l’écrivaine donne envie de manger à chaque fois !
*source : wikipédia.fr
**le nabe est l’équivalent du pot au feu français.
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