Tokyo crush, Vanessa Montalbano : Mon avis
Quatrième de couverture :
Il y a six ans, Vanessa Montalbano prend un aller simple pour Tokyo. Sur place, elle trouve du travail dans un petit restaurant et fait l’expérience de la frénésie de la vie à Tokyo – mais aussi de son envers moderne : la solitude. Pour perfectionner sa maîtrise de la langue, elle se plonge dans les applications de rencontre. Elle découvre alors les potentiels infinis du Tinder japonais. Au Japon, on date pour tout et n’importe quoi : trouver le grand amour, le partenaire d’un soir, mais aussi quelqu’un avec qui prendre son bain, qui ait un visage en forme de condiment ou le bon groupe sanguin… Dans le labyrinthe de la séduction, elle découvre aussi les hosts, ces hommes de compagnie au comportement très codifié, et fréquente les love hôtels, ces établissements hauts en couleur pour couples éphémères. Tokyo crush est une plongée inédite dans le monde des relations hommes-femmes au Japon. C’est aussi l’histoire d’une Française en quête de liberté.
Les relations hommes-femmes à la sauce tokyoïte
Paru en avril 2023,Tokyo crushm’avait été envoyé par les éditions Les Arènes. Je croyais le colis égaré et j’avais, à regret, fait le deuil de cette lecture. En récupérant les clés de mon logement parisien le mois dernier, j’apercevais l’ouvrage de Vanessa Montalbano, au chaud parmi les centaines de livres laissés sur place. Je ne me fis pas prier pour le démarrer !
A 28 ans, Vanessa Montalbano quitte la métropole, direction la capitale japonaise pour un PVT : « Programme Vacances-Travail ». Accompagnée de son petit chien Edgar, la Française dispose d’un visa d’un an. Six ans se sont finalement écoulés, sans retour en France. Durant ces années, la jeune expatriée a cherché à apprivoiser la langue du pays en multipliant les rencontres via différentes applis. Entre périodes de célibat, débuts d’histoires d’amour et demandes en mariage, le livre témoigne de ses nombreuses expériences.
« Il est dur de faire des rencontres. Je songe à Tokyo et ses 14 millions d’habitants. Combien de célibataires ? C’est fou ce qu’on peut parfois se sentir seul au milieu de la foule. »
Dès le début du récit, le parcours de l’autrice résonne en moi. En 2011, âgée de 25 ans, je quitte mon Nord natal et ma famille pour une vie à Madrid. J’y suis restée 6 ans. La recherche d’amitiés ou de connaissances, l’apprentissage d’une langue étrangère, la solitude et la difficulté à appréhender une culture, je l’ai vécu. M’identifiant à son histoire, je me retrouve dans les mots de Vanessa Montalbano et j’accroche à son livre.
Du Japon en revanche, je ne connais que la littérature. Les romans d’Ito Ogawa, de Genki Kawamura ou encore de Durian Sukegawa ne racontent qu’un aspect de la culture nippone. Dans Tokyo crush, Vanessa Montalbano narre la vie réelle d’une occidentale découvrant les codes, les us et coutumes locaux. L’écrivaine y relate ses date, les anecdotes avec les clients du restaurant où elle travaille et les conversations qu’elle entretient avec certains célibataires japonais.
Tokyo crush dit beaucoup des relations amoureuses au Japon. On y apprend les pratiques et habitudes de chacun, on y découvre les love hotels, les hosts ou les bento. L’ouvrage est instructif, divertissant et invite, à sa manière, à voyager au pays du soleil levant.
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Ce livre vous tente ?
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