Le portrait de Dorian Gray – Oscar Wilde
Quatrième de couverture :
Au centre de la pièce, fixé à un chevalet droit, se dressait le portrait en pied d’un jeune homme d’une extraordinaire beauté physique, devant lequel, à peu de distance, se tenait assis le peintre lui-même, Basil Hallward, celui dont, il y a quelques années, la disparition soudaine a, sur le moment, tant ému le public et donné lieu à d’étranges conjonctures.
Or Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce vœu insensé : garder toujours l’éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de fait, seul vieillit le portrait où se peint l’âme noire de Dorian qui, bien plus tard, dira au peintre : « Chacun de nous porte en soi le ciel et l’enfer. »
Et ce livre lui-même est double : il nous conduit dans un Londres lugubre et louche, noyé dans le brouillard et les vapeurs d’opium, mais nous ouvre également la comédie de salon des beaux quartiers. Lorsqu’il parut, en 1890, il fut considéré comme immoral. Mais sa singularité, bien plutôt, est d’être un roman réaliste, tout ensemble, et un roman d’esthète – fascinants, l’un et l’autre, d’une étrangeté qui touche au fantastique.
Mon avis :
Jolie découverte.
La bibliothèque de mon propriétaire actuel regorge de livres classiques dont je n’avais pas encore eu l’occasion de lire. Je me régale depuis quelques semaines à piocher dedans. Quand j’ai vu Oscar Wilde, je n’ai pas hésité !
Le portrait de Dorian Gray a été écrit en 1890 et publié pour la première fois en France en 1924. J’aime particulièrement les romans du 19ème siècle. Je n’ai pas été déçue par celui-ci.
L’auteur, par la description de ses personnages et les nombreux et longs dialogues, m’a rappelé Jane Austen avec Orgueil et préjugés. Je me suis attachée aux trois personnages principaux : Basil Hallward, Lord Henry et Dorian Gray. La première partie du livre m’a totalement captivée. La deuxième, je dois le dire, un peu moins. Le léger tournant fantastique du roman m’a quelque peu surpris.
L’écriture est plus légère que certains romans anglais de l’époque. La lecture est vraiment agréable. Les dialogues entre Dorian Gray et Lord Henry sont un vrai régal ! Je me suis sentie plongée dans cette fin de 19ème siècle et j’ai adoré ça.
Je vous conseille ce grand classique. Vous aimerez, j’en suis sûre 😉