Le mec de la tombe d’à côté – Katarina Mazetti
Quatrième de couverture :
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’œil de la stèle qu’il fleurit assidûment.
Depuis le déces de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée d’ose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous les deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante.
C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.
Mon avis :
Une plume légère et poétique.
Après deux lectures très pensantes avec La peste d’Albert Camus (que j’ai d’ailleurs abandonné) et 1984 de George Orwell (voir ma chronique), Le mec de la tombe d’à côté était LE roman qu’il me fallait pour retrouver goût à la lecture !
Ce livre correspond parfaitement aux histoires qu’on a tous envie de lire l’été au bord de la piscine : frais, léger, joyeux et sans prise de tête.
J’ai aimé le style poétique de Katarina Mazetti, dont je ne connaissais pas encore la plume. Les expressions et nombreuses métaphores présentes dans le livre m’ont beaucoup plu. Je ne suis pas du tout étonnée qu’une adaptation cinématographique ait été réalisée car j’ai trouvé le récit très imagé.
Les deux personnages principaux, Désirée, et Benny, sont complètement atypiques et je m’y suis attachée sans difficulté. L’auteure alterne dans son roman les narrateurs, un chapitre narré par Désirée, le suivant par Benny. Nous avons ainsi la version des deux personnages. Leur histoire d’amour, vu d’un œil féminin, puis masculin. J’ai trouvé cela assez drôle.
Je sors satisfaite de ma lecture, même si je n’ai pas eu le coup de cœur au point de vouloir lire la suite Le caveau de famille. La fin du roman m’a surprise, je suis un peu restée « sur ma faim » comme on dit. J’ai en revanche très envie de découvrir la version cinématographie récemment réalisée avec Pascal Elbé.