La Mare au Diable – George Sand
Quatrième de couverture :
Germain parlait comme dans un rêve sans entendre ce qu’il disait. La petite Marie tremblait toujours ; mais comme il tremblait encore davantage, il ne s’en apercevait plus. Tout à coup elle se retourna ; elle était tout en larmes et le regardait d’un air de reproche. Le pauvre laboureur crut que c’était le dernier coup, et, sans attendre son arrêt, il se leva pour partir, mais la jeune fille l’arrêta en l’entourant de ses deux bras, et, cachant sa tête dans son sein : – Ah ! Germain, lui dit-elle en sanglotant, vous n’avez donc pas deviné que je vous aime ?
L’histoire :
Le quatrième de couverture n’est pas très explicite sur l’histoire en elle-même, alors voici mon petit résumé : Germain est depuis quelque temps veuf avec plusieurs enfants à charge. Ses beaux-parents décident qu’il est temps pour lui de se remarier et de trouver une jeune femme qui saura s’occuper convenablement des enfants. Ni trop jeune, ni trop pauvre, ni trop simple d’esprit… Jusqu’à ce que Germain croise la route de la petite Marie…
Mon avis :
Je ne connaissais pas du tout l’écriture de George Sand avant La Mare au Diable et même très peu de classique. Cette lecture m’a donné envie de m’y mettre !
Beaucoup comme moi appréhendent je pense de lire des romans classiques. On a peut-être de mauvais souvenirs de lectures du collège, où, étant adolescent, on a d’autres choses à penser que de se plonger dans un roman du 19ème siècle. J’ai mûri, grandi, vieilli… Et je suis sûrement arrivée en âge d’apprécier ce type de lecture 😉 Attention, je parle bien sûr d’une manière générale. Si tu lis cette chronique, que tu as 14 ans et que tu es fan de Victor Hugo, Maupassant ou encore Eugène Ionesco, je ne peux que te féliciter 😉
Je reviens donc à ma lecture ! J’ai aimé la plume de l’auteure. J’y ai retrouvé du Marcel Pagnol. Auteur du 20ème siècle me direz-vous. Mais oui, j’ai retrouvé beaucoup de l’écriture de Marcel Pagnol dans celle de George Sand. Tout d’abord bien sûr pour le côté « vieux français ». Ensuite pour la façon de décrire les champs et les prairies, les bons sentiments, la quête inéluctable de l’amour, etc… J’ai aimé la façon que George Sand a pour décrire les sentiments naissants entre Germain et Marie.
J’ai aimé aussi me plonger dans un siècle passé, que je n’ai pas connu mais qui m’a rappelé ma grand-mère. Sa manière de me raconter sa rencontre avec mon grand-père. Tout est en finesse et délicatesse avec George Sand. Une écrire simple mais tellement belle.
Je n’ai aucune réserve sur ce livre. Je vous invite réellement à le découvrir si ce n’est déjà fait. Moi, je n’ai qu’une envie, c’est d’aller en trouver d’autres qui feront autant de bien. Des conseils peut-être?