Le grand magasin des rêves, Mi-ye Lee : Mon avis

Lee Mi-eye - Éditions : Philippe Picquier
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Le pitch ?

Penny vit dans un monde où les marchands de rêves existent. Elle vient d’ailleurs d’être embauchée à la réception du célèbre Grand Magasin des rêves.

Dans la boutique, chaque étage a sa spécialité : songes réconfortants, cauchemars, rêves prémonitoires… Les clients sont guidés grâce aux conseils avisés des employés. Un travail personnalisé qui a toute son importance : c’est le dormeur lui-même qui estime le coût du rêve reçu après sa nuit de sommeil. Parmi les règlements, merveille, curiosité ou encore palpitation peuvent être reversés au magasin.

 

Les points forts du livre

  • un monde féérique : qu’on se le dise, Le Grand Magasin des rêves fait appel à notre imaginaire. Dès les premières lignes, Mi-ye Lee nous embarque dans un univers onirique, presque fantastique, totalement enchanteur. Les descriptions de ce commerce atypique et de ses vendeurs excentriques m’ont rappelé l’inventivité des films de Tim Burton. Une plongée en enfance, que j’ai accueillie avec bonheur durant la semaine de Noël (mieux vaut tard que jamais pour vous en parler ^^).
  • une palette colorée : en plus de Penny, le roman met en scène ses collègues et les créateurs-écrivains des rêves vendus sur place. Des personnages fantasques, solaires, qui prêtent à sourire.
  • un moment agréable : si l’intrigue semble simplette, la fluidité de la plume de l’autrice et les nombreux dialogues rythment l’histoire. Le sujet traité – les rêves – aurait pu être davantage creusé à mon sens, mais cela n’a pas entaché ma lecture. Sans attendre de grands bouleversements, je me suis prise au jeu. C’est léger, surprenant et réconfortant.

 

 

 

En bref, un conte coréen sans prétention, porté par une héroïne curieuse, émerveillée et attachante. Un texte qui invite à réfléchir sur ses propres rêves, autant que ses peurs. Je vous le recommande pour un instant de douceur.

 

Mots clés : rêves, imaginaire, cauchemars, sommeil, Corée, magasin, monde du travail

Traduction : Choi Kyungran et Pierre Bisiou

Une citation :« Le moment que j’aime, c’est celui où tout le monde est endormi. Durant le sommeil, tout regret du passé et toute angoisse de l’avenir disparaissent. »

Quelques mots sur l’autrice : Mi-ye Lee est une écrivaine coréenne, née à Busan en 1990. Le grand magasin des rêves, paru en 2020 en Corée, est son premier roman.

À lire aussi : dans Bienvenue à la librairie Hyunam, l’autrice coréenne Bo-reum Hwang place également l’action de son livre au cœur d’un magasin. Comme le titre l’indique, il s’agit d’une librairie. Je vous parlais de ma lecture en décembre dernier dans cet article.

 

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Ce livre vous tente ?

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Commentaires (1)
Amandine2025-04-10 08:00:54Répondre

Coucou Maïté ! Merci pour cette chronique pleine de douceur ! Je te rejoins complètement sur ce livre, j'ai beaucoup apprécié sa douceur et le voyage réalisé ! Cette bouffée d'air frais m'a fait beaucoup de bien dans un moment où j'avais besoin de cette douceur et d'un peu d'apaisement. Je te rejoins également sur le côté Tim-Burtonesque de ce récit ! Un livre, un conte sans prétention, certes, mais qui est fort de beaux messages. Je recommande également !

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mademoisellelit2025-04-10 09:53:04Répondre

Ravie de lire ton ressenti Amandine. Nous sommes souvent d'accord sur nos lectures. :)
J'ignorais que tu avais lu celui-ci.

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