Le dernier chat noir – Eugène Trivizas
Note : 9/10
Quatrième de couverture :
D’abord on n’y a pas prêté attention. Des chats disparaissaient. Curieusement, seulement des chats noirs ! Une sinistre organisation a juré notre perte. Les buts ratés, les rages de dents, le chômage ou la crise : on a bon dos, on nous accuse de tous les maux ! Mais ça ne va se passer comme ça, ils vont trouver à qui parler…
« D’abord disparut Soyeux. Puis Saltimbanque. Puis encore Miauleur, Othello, Ramsès, Moricaude, Sardanapale et Bisou. Tous ces chats n’avaient rien de commun, si ce n’est un trait caractéristique, un seul : leur couleur. Noire , absolument noire. »
Mon avis :
J’ai reçu Le dernier chat noir d’Eugène Trivizas l’an dernier par la traductrice française du roman et je l’en remercie. Elle a voulu me faire découvrir son travail et ce grand succès de la littérature jeunesse grecque et j’en suis ravie !
L’écrivain grec signe un ouvrage dédié aux plus jeunes d’entre nous avec une histoire farfelue de chats noirs. Les politiques d’une petite île ont décidé d’éradiquer tous les chats noirs sous prétexte qu’ils portaient malheur à leurs habitants et au bien-être du pays. Eugène Trivinaz donne la parole aux chats dans ce roman, le narrateur principal étant lui-même un chat noir.
La couverture et le titre de ce roman ne me donnaient pas très envie de le lire. Je le laissais traîner depuis plusieurs mois dans ma bibliothèque, favorisant d’autres ouvrages plus connus. Et j’ai eu tord car j’ai adoré ce livre ! Je regrette d’avoir attendu si longtemps car il s’agit d’une petite pépite de la littérature jeunesse.
J’ai été touchée par cette histoire de chats noirs, je me suis attachée à tous ces personnages atypiques et j’ai trouvé le récit très intéressant. L’auteur ne s’adresse pas seulement aux enfants, il porte un message important contre le racisme, les différences et les injustices dans le monde. Les mots sont simples, certes, mais cela fonctionne aussi avec les adultes.
Le seul bémol que je reproche peut-être à ce livre est une petite longueur sur la fin. Quelques pages en moins ne m’auraient pas dérangé, quelques redondances sont présentes je trouve.
Je vous recommande grandement Le dernier chat noir, que vous ayez 7 ans comme 77 ans 😉 Vous passerez un joli moment entouré de ces petites bêtes à poil !