La dernière lettre – Hélène Vasquez
Note : 7/10
Quatrième de couverture :
Tara est une brillante femme d’affaires à qui tout semble réussir. Mais la mort tragique de sa mère, survenue des années plus tôt, continue de la hanter. Elle a du mal à aimer et ne fait confiance à personne.
Sa vie bascule lorsqu’après une chute de cheval, son âme atterrit dans le corps de Lizy… une chatte ! Adoptée par un père et son petit garçon, Lizy est d’abord terrifiée puis horrifiée par sa réincarnation. Ce corps n’est pas le sien, ce monde n’est pas le sien. Comment faire pour revenir en arrière ? Et s’il s’agissait d’un nouveau départ ? Au fil des jours, John, le père, et Tim, son petit garçon, lui ouvrent les portes d’un monde nouveau, où l’amour et la tendresse vont peut-être lui permettre de panser enfin ses blessures et de réapprendre à aimer. Mais la vie n’est jamais simple : au bout de cette étrange aventure, arrive une question, et l’heure du choix : Vaut-il mieux vivre quatre-vingt ans dans la peau d’un être humain submergé par des pensées qu’il est trop souvent incapable de maîtriser, ou quinze ans dans celle d’un chat aimé, choyé, et libre de ses émotions ? Et vous, quel serait votre choix ?
« Papa,
Voilà maintenant seize ans que je te raconte mes joies, mes peines et pendant ces seize longues années, je n’ai jamais perdu l’espoir d’avoir un jour une réponse de ta part. Aujourd’hui, j’ai compris que ce n’était qu’un rêve, un beau rêve… »
Mon avis :
J’ai reçu La dernière lettre dans le cadre d’un service presse avec Hélène Vasquez. L’écrivaine a publié son deuxième roman aux éditions Alter Real. Je la remercie pour sa confiance.
Derrière cette couverture magnifique, se cache l’histoire de Tara, jeune trentenaire à la tête d’une grande entreprise et dont l’aisance financière n’est plus à démontrer. Après un accident à cheval, elle se réveille dans le corps de Lizy, une petite chatte douce, câline et affectueuse… A l’opposé de son caractère habituel…
Dès les premières pages, Hélène Vasquez nous dépeint les traits d’un personnage exécrable et détestable. Tara est une jeune femme immature, un enfant gâté, très caractériel. Il est alors difficile de s’identifier, de s’y attacher et d’apprécier le début du récit. Les 70 premières pages nous laissent sur notre faim.
Mais après un départ houleux, le roman prend forme lorsque Tara se réincarne en Lizy. Alors que l’histoire prend clairement un tournant fantastique, l’écriture d’Hélène Vasquez est beaucoup plus travaillée, la structure est posée, on entre enfin réellement dans l’intrigue. La narration est jonchée de lettres écrites par la mère de Tara, disparue, et donnent une sensibilité au texte.
L’écrivaine, malgré des faits attendus, nous offre une fin surprenante. Un retournement de situation qui donne de la force au conte.
En résumé, j’ai mis quelques temps à apprécier la lecture de La dernière lettre. J’ai trouvé l’écriture d’Hélène Vasquez en « dent de scie ». Des chapitres m’ont captivé alors que d’autres beaucoup moins… J’ai eu en revanche une belle surprise dans les dernières pages, je n’avais pas su deviner tous les éléments du final.