Je ne cours plus qu’après mes rêves – Bruno Combes
Note : 6.5/10
Quatrième de couverture :
Je m’appelle Louane, j’ai dix-huit ans. Ma vie est facile, enfin, je l’ai cru ; je ne me suis jamais vraiment posé la question. Jusqu’au jour où…
Je m’appelle Laurene, j’ai trente-neuf ans. J’ai cherché le bonheur et, en même temps, je l’ai fui dès qu’il s’approchait. Jusqu’au jour où…
Je m’appelle Louise, j’ai soixante-dix-sept ans. Mon existence m’a comblée et a été d’une parfaite tranquillité. Jusqu’au jour où…
Nous ne nous connaissions pas. Rien ne laissait prévoir l’aventure que nous allions partager. Nos vies allaient en être bouleversées.
Trois femmes, trois solitudes,
mais un point commun :
elles ne veulent plus renoncer à leurs rêves.
« Lorsque les souvenirs ne frapperont plus à notre porte, que restera-t-il de cette vie passée ? Lorsque la nuit deviendra notre seule compagne, serons-nous condamnés à l’absence et au vide ? Lorsque les visages se feront transparents, garderons-nous une image à chérir ? Lorsque notre propre reflet s’estompera, qu’y aura-t-il à sauver, sinon le néant ? »
Mon avis :
Découvert peu avant le confinement, Je ne cours plus qu’après mes rêves de Bruno Combes sort enfin en poche, aux éditions J’ai lu. La période est idéale je trouve pour ce type de lecture, prisé des vacanciers sur leur serviette de plage.
Quand Louise se retrouve veuve à 77 ans, elle avoue à ses enfants qu’elle perd légèrement la mémoire depuis quelques temps. Sans son accord, ses deux enfants s’empressent de l’envoyer dans un centre spécialisé. Louise se sent enfermée et craint que la maladie ne dégénère rapidement. Le hasard de la vie lui met Louane sur son chemin…
Avides des feel good, vous allez être servis avec Je ne cours plus qu’après mes rêves ! Une plume aérée et dynamique, des protagonistes attendrissants, un voyage sous le soleil espagnol… Bruno Combes a bien compris les ingrédients du succès. Sur fond de développement personnel, l’écrivain tisse l’histoire de trois femmes différentes et facilement identifiables.
Avec ses citations sur l’épanouissement personnel parsemées ça et là, Bruno Combes invite au bonheur et nous donne des ailes pour croire en nos rêves.
Si la lecture du roman se fait sans contrainte, ni embûche, le fond du récit est très léger et vite oublié. L’auteur use de facilités dans son scénario, nous laissant imaginer une fin auréolée et acidulée à souhait… J’ai aimé ce doux moment passé en compagnie des « 3L », mais je regrette un manque de profondeur et de créativité de la part du célèbre auteur. Je suis, quoiqu’il en soit, persuadée que Je ne cours plus qu’après mes rêves trouvera son public cet été 😉