Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une – Raphaëlle Giordano
Quatrième de couverture :
-Vous souffrez probablement d’une forme de routinite aiguë.
-Une quoi ?
Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps : elle fonce et repart à la conquête de ses rêves…
Mon avis :
Gros flop…
Je m’excuse par avance pour les personnes qui ont aimées ce roman et que je vais peut-être vexer avec ma chronique mais je refuse de ne pas être honnête avec vous 😉
Je vous l’annonce donc d’emblée : Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une ne m’a pas plu du tout et je regrette vraiment mon achat ! Il est rare que je me dise cela avec un livre mais je m’en veux tout simplement de m’être fait avoir et d’avoir suivi l’engouement général. J’avais longuement hésité et je me suis laissée tenter sur les conseils de deux personnes rencontrées au Salon du Livre de Paris qui avaient adorées. J’aurais du faire confiance à mon intuition…
Je vous explique ce qui ne va pas, selon moi, dans le premier roman de Raphaëlle Giordano. Vous devez le savoir, l’auteure nous donne des conseils de développement personnel sous forme de roman. Nous suivons une trentenaire, mère de famille, un peu débordée et plus épanouie dans sa vie de famille. Elle rencontre Claude, qui va la guider en quelques mois, à se sentir mieux, oser exister et reprendre confiance en elle. Tous les conseils donnés ne sont pas inintéressants, mais ils sont déjà très connus. Je n’ai rien appris de nouveau avec ce livre.
Ensuite, par peur que le lecteur ne saisisse pas clairement le message, tous les conseils inculqués par le personnage de Claude sont écrits en gras dans les dialogues et repris à la fin du livre avec une explication détaillée. Je vous avoue que j’avais l’impression d’être prise pour un enfant… Pourquoi « s’embêter » à écrire tout un roman, si c’est pour à la fin de l’histoire, retranscrire les conseils sous forme de guide ? Lire les dernières pages m’auraient suffit…
Et puis enfin, l’histoire de Camille ne m’a pas du tout touché. Son personnage est creux, niais, les dialogues manquent de profondeur et il n’y a vraiment aucune intrigue sur la façon dont e récit va se terminer. J’ai ressenti un ennui constant durant toute ma lecture. J’ai voulu à plusieurs reprises abandonner pour passer à autre chose, ça faisait longtemps que ça ne m’était plus arrivé.
Vous l’aurez compris, il s’agit donc d’un échec cuisant 🙂 Je vous conseille, comme à chaque fois, de vous faire votre propre avis en le lisant, mais cette chronique vous met peut-être déjà en garde… 😉