5 pavés pour l’été
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L’été est souvent l’occasion de lire davantage. Entre les vacances au bord de la plage et les week-end ensoleillés dans le transat du jardin, tous les amoureux du livre se régalent particulièrement en cette saison. C’est aussi l’occasion de se lancer dans des romans plus conséquents, des sagas familiales, dont on n’a pas forcément envie de lire le restant de l’année.
Vous aimez les pavés ? En voici 5 à lire absolument !
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Les pavés littéraires peuvent rebuter plus d’une personne lorsqu’il est question d’aller travailler, de s’occuper de sa maison et de ses enfants sur le temps libre, et qu’il ne reste que quinze minutes de lecture avant de se coucher le soir. Passer plus de trois semaines pour terminer un livre, c’est décourageant et frustrant !
En été, les journées sont plus longues, les enfants sont chez les grands-parents, la lecture devient le prétexte idéal pour parfaire son bronzage sur sa serviette de plage. Plutôt que de vous proposer mon top 5 des feelgood comme chaque année, j’ai préféré innover en vous partageant cinq pavés littéraires, qui sauront vous embarquer tout l’été. 450, 500, 600 pages, ces « gros » romans français et étrangers ont tous été dévorés en quelques jours malgré leur épaisseur. Coups de cœur garantis !
Tout ce que j’aimais de Siri Hustvedt
Résumé : « Bill leva son verre. « A nos travaux, lança-t-il d’une voix sonore. Aux lettres et à l’art. »Il s’était laissé aller et je me rendais compte qu’il était un peu ivre. Sa voix se brisa sur le mot art. » Un jour qu’il visite une exposition collective, Léo Hertrberg reste fasciné devant l’autoportrait d’un inconnu, William Wechsler. Intrigué et profondément séduit, il décide de rendre visite à l’artiste. Cette rencontre marque le début d’une fantastique amitié qui lie aussi rapidement leurs compagnes. Ensemble, ils vont vivre et créer l’art, l’amour, la paternité… Jusqu’à ce que la réalité les arrache à ce rêve collectif.
Nombre de pages : 447
Editions : J’ai lu
Prix : 6€
En quelques mots : la femme de Paul Auster nous embarque dans un roman fascinant sur le milieu de l’art, les relations amicales et les dérives du succès. Une plongée dans le New York des années 70.
Jamais deux sans toi de Jojo Moyes
Résumé : « Jess se répéta son nom jusqu’à ce qu’il ne veuille plus rien dire. Quand il souriait, Jess ne pouvait s’empêcher d’en faire autant. Quand une ombre passait sur son visage, quelque chose en elle se brisait. » Depuis que son mari a disparu de la circulation, Jess se bat pour élever seule ses deux enfants. Alors qu’elle ne s’y attendait plus, la chance lui sourit enfin. La chance, ou plutôt le millionnaire dont Jess entretient la résidence. Accusé de délit d’initié, Ed risque la prison. Soucieux de s’acheter une conduite et d’oublier ses ennuis, il se propose de venir en aide à la jeune femme. Que va donner l’addition de leurs petits et grands désastres individuels ?
Une histoire d’amour aussi bouleversante qu’inattendue mettant en scène la rencontre improbable de deux êtres en perdition.
Nombre de pages : 476
Editions : Milady
Prix : 8€
En quelques mots : Plus connue pour sa saga Avant toi, adaptée au cinéma, Jojo Moyes a publié une dizaine de romans, qui demandent à être connus. Si vous aimez celui-ci, je vous recommande aussi La dernière lettre de son amant 😉
Karoo de Steve Tesich
Résumé : Égoïste et cynique, Saul Karoo ment comme il respire et noie ses névroses familiales dans la vodka. Son métier, script doctor, consiste à dénaturer des chefs-d’œuvre pour les aligner sur les canons hollywoodiens. Quand sa carrière croise celle de Leila Millar, une jeune actrice médiocre, il décide contre toute attente de la prendre sous son aile. Car ils sont liés par un secret inavouable…
Nombre de pages : 593
Editions : Points
Prix : 8€
En quelques mots : si vous aimez les personnages détestables, ce livre est pour vous. Vous allez adorer haïr ce héros imbuvable.
Les perroquets de la place d’Arezzo d’Eric-Emmanuel Schmitt
Résumé : «Ce mot simplement pour te signaler que je t’aime. Signé : tu sais qui.» Cette lettre anonyme trouble l’existence des riverains de la place d’Arezzo. Dans ce quartier élégant de Bruxelles, quel original, quel pervers, quel corbeau déguisé en colombe s’acharne à violer leur intimité ? Le message entraîne autant de promesses et d’attentes que de déceptions et de catastrophes, chacun l’interprétant à sa façon. Menée par Eric-Emmanuel Schmitt, cette ronde effrénée devient l’encyclopédie des désirs, des sentiments et des plaisirs, le roman des comportements amoureux de notre temps.
Nombre de pages : 779
Editions : Le livre de poche
Prix : 8€
En quelques mots : avec ce roman chorale époustouflant, vous serez tenu en haleine sur plus de 700 pages. La créativité et l’inventivité d’Eric-Emmanuel Schmitt est à son paroxysme. L’auteur tient là une de ses œuvres capitales.
Miniaturiste de Jessie Burton
Résumé : Nella Oortman n’a que dix-huit ans ce jour d’automne 1686 où elle quitte son village pour rejoindre à Amsterdam son mari, Johannes Brandt. Homme d’âge mûr, riche marchand, il vit dans une opulente demeure entouré de ses serviteurs et de sa sœur, Marin, une femme restée célibataire qui accueille Nella avec une extrême froideur. Johannes offre à son épouse une maison de poupée représentant leur propre intérieur, que la jeune fille entreprend d’animer grâce aux talents d’un miniaturiste. Les fascinantes créations de l’artisan permettent à Nella de mettre peu à peu au jour de dangereux secrets… S’inspirant d’une maison de poupée exposée au Rijksmuseum d’Amsterdam, Jessie Burton livre ici un premier roman haletant, et dessine le portrait d’une femme résolument moderne, déterminée à affirmer son existence dans un monde hostile, où la rigueur morale le dispute à l’intransigeance religieuse.
Nombre de pages : 497
Editions : Folio
Prix : 8.50€
En quelques mots : Le Pays-Bas au 17e siècle, des secrets de famille, une traduction magistrale… Un roman brillant qui vous emportera dès les premières lignes.
Et vous, quel pavé littéraire me conseillez-vous cet été ?