Les Hirondelles de Kaboul – Yasmina Khadra

Quatrième de couverture :

Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Taliban veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zumaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l’obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n’a plus d’autres histoires à offrir que des tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore…

Mon avis :

Puissant, violent, troublant, triste, angoissant, désarmant, émouvant…

Beaucoup d’adjectifs me viennent à l’esprit avec ce deuxième roman que je découvre de Yasmina Khadra, et pas les plus positifs qui existent… Après L’attentat (voir ma chronique) qui m’avait beaucoup ému, j’ai voulu « m’attaquer » à une autre œuvre phare de l’auteur, Les Hirondelles de Kaboul.

Je dois vous le dire de suite, j’ai préféré ma première lecture. Peut-être parce que je connaissais déjà l’écriture de Yasmina Khadra, son thème de prédilection, ses dialogues touchants. Quoiqu’il en soit, j’ai beaucoup aimé ce livre.

L’histoire est à nouveau bouleversante, les personnages attachants, et les dialogues toujours aussi beaux. L’écriture est forte, parfois violente et brutale, mais elle reflète malheureusement la réalité d’aujourd’hui et la situation en Afghanistan. Les quatre personnages principaux ont un point commun : ils ont perdu le goût de vivre dans cette ville en guerre. Ils ont envie de rébellion, mais à quel prix ? Un sentiment d’impuissance et d’injustice nous vient à la lecture de ces lignes si émouvantes. Et comme pour L’attentat, on se rend que quinze ans après la parution du roman, l’histoire est toujours d’actualité…

À lire absolument !