Bonjour tristesse – Françoise Sagan
Quatrième de couverture :
La villa est magnifique, l’été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l’amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s’amusent, ils n’ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d’une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C’était l’été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d’un « charmant petit monstre » qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l’image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.
Mon avis :
Cela faisait très longtemps que je voulais lire ce « monument » de la littérature française. Un des plus grands classiques et le plus grand chef d’œuvre de Françoise Sagan selon beaucoup de lecteurs. Bonjour tristesse est le premier roman de l’écrivaine, publié en 1954. Elle-même est considérée comme une des plus grands auteurs du 20ème siècle.
J’ai réalisé quelques recherches en amont de ma lecture et également en préparant cette chronique et j’ai appris qu’il y avait une « petite musique » dans les livres de Françoise Sagan. C’est ce qui visiblement en a fait son succès mais je dois dire que je n’ai malheureusement pas réussi à « entendre » cette petite musique à la lecture du roman.
J’ai passé un bon moment durant ces quelques pages et me suis attachée aux personnages. L’auteure nous décrit plusieurs triangles amoureux : le premier entre Raymond, Elsa, son ex compagne et Anne, sa future épouse et le deuxième entre Cécile (la fille de Raymond), Cyril, son petit ami et Elsa. La narratrice tout au long du livre est Cécile, jeune adolescente de dix-sept ans, perdue entre ses désirs de jeune femme et les aventures de son père.
J’ai donc aimé ma lecture comme je l’indiquais mais je dois avouer que je m’attendais à beaucoup plus. L’écriture est simple, fluide mais sans réel style de mon point de vue. Le seul événement majeur du roman à la toute fin du livre n’a pas réussi à me bouleverser ou à m’émouvoir, comme cela aurait pu être le cas avec d’autres auteurs. Le manque de sensibilité et de maturité de Cécile y est pour quelque chose je pense.
Je suis donc « restée sur ma fin » et je me demande un peu pourquoi Bonjour tristesse a eu et a encore aujourd’hui un tel succès. Le roman m’a plu mais je sais que je l’aurais rapidement oublié.