La vie rêvée des chaussettes orphelines – Marie Vareille

Vareille Marie - Éditions : Charleston
6.5 / 10
4Commentaires

Note : 6.5/10

 

Quatrième de couverture :

En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d’angoisse à l’idée que le drame qu’elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface. Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n’a qu’un objectif : repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une start-up dirigée par un jeune PDG fantasque dont le projet se révèle pour le moins… étonnant : il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde. La jeune femme ne s’en doute pas encore, mais les rencontres qu’elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie. Devenue experte dans l’art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu’à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler son passé ?

 

Mon avis :

Marie Vareille m’a proposé de découvrir son nouveau roman La vie rêvée des chaussettes orphelines, paru aux éditions Charleston. Je ne compte plus le nombre de paires de chaussettes que j’ai vues sur les réseaux sociaux dernièrement pour présenter ce livre ! Les critiques sont très positives. Je n’avais aucun doute sur le fait qu’il me plairait également. Ce ne fut pas mon cas…

Après plusieurs chocs émotionnels violents, Alice déménage à Paris alors qu’elle n’y a jamais mis les pieds. Dans l’urgence de la situation, elle accepte un travail dans une start-up au concept original : lancer une application pour regrouper les chaussettes orphelines. Comment Alice arrivera-t-elle à se reconstruire dans cette ville inconnue et où personne ne l’attend ?

 

« Ce matin, j’ai eu mon premier rendez-vous chez le psychologue. J’avais autant envie d’y aller que je me jeter dans la Tamise. J’étais un peu stressée et j’ai fumé une cigarette devant l’immeuble chic de Nothing Hill où se trouve son cabinet. Ma première en dix-huit mois. J’ai jeté le reste du paquet et me suis inondée de parfum en rentrant. Je ne voulais pas qu’Oliver sache. »

 

Dès les premières lignes, l’écrivaine emploie tous les ingrédients récurrents du feel good. La narration sous forme de journal intime, des retours en arrière à répétition entre les différents chapitres, une protagoniste jeune et psychologiquement brisée, qui doit réapprendre à vivre. Ajoutez à cela certaines scènes aux Etats-Unis ou en Angleterre et le livre réunit tous les éléments que l’on retrouve habituellement dans ce genre littéraire.

Le problème ? Cette mécanique et le fond de l’histoire choisie par la romancière ont déjà été étudiés moult fois en littérature. Alice a la trentaine et se retrouve célibataire, après avoir tenté durant plusieurs années d’avoir un bébé avec son conjoint. Marie Vareille nous livre petit à petit les clés pour comprendre les failles de son personnage principal. Le synopsis laisse une impression de déjà-vu.

Un rebondissement inattendu sur la fin du récit rend l’intrigue plus intéressante. L’écriture fluide et entraînante de l’auteure nous invite également à poursuivre la lecture. Malgré tout, La vie rêvée des chaussettes orphelines est jonché de clichés et me fait penser à une bonne comédie romantique américaine, qu’on oublie rapidement.

J’en retiens une belle complicité entre Alice et sa petite sœur, qui m’a beaucoup touchée. Et la plume de Marie qui nous fait passer un bon moment de fraîcheur avec son livre. Peut-être ai-je trop lu de feel good cette année pour encore les apprécier à leur juste valeur…

Commentaires (2)
Chloé2019-11-24 20:58:49Répondre

J’ai comme vous lu le dernier roman de Marie Vareille qui, après la lecture de nombreux avis sur Instagram m’a donné très très envie. J’ai beaucoup aimé cette union entre les deux sœurs. Mais l’histoire reste pour moi peu réaliste. Trop feel good ... je m’attendais à tellement plus que j’en suis restée sur ma fin ...
voilà :)

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mademoisellelit2019-11-25 11:26:51Répondre

Nous partageons un peu le même ressenti alors ;)

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Mélissa2019-10-28 20:02:43Répondre

Oh mince ^^ je n'ai pas du tout le même avis mais je suis persuadée que c'est parce que tu es une plus grosse lectrice, après une pause de plusieurs années j'ai beaucoup de retard, du coup je n'ai pas encore cette sensation de déjà-vu avec le feel good, et j'ai été conquise par cette start up originale moi ^^
En tout cas c'est le premier article que je viens lire ici et j'aime beaucoup la manière dont tu exprimes ton avis, sincère et complet , j'ai hâte de te lire au sujet d'autres livres :)

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mademoisellelit2019-10-29 09:29:56Répondre

Merci pour ton gentil retour :) Je pense que j'ai lu trop de feel good cette année oui. Ça m'a fait réfléchir, et je pense que j'en lirai moins à l'avenir.

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