L’envol des anges – Michael Connelly
Quatrième de couverture :
Brutalités, racisme, corruption…
Howard Elias, le défenseur des droits civiques et de la communauté noire, s’est fait une spécialité de traîner devant les tribunaux la police de Los Angeles. Quand il est retrouvé assassiné dans le funiculaire de l’Angels Flight, à la veille d’un procès, c’est Harry Bosch qui est chargé de l’enquête.
Une nouvelle fois, après le passage à tabac de Rodney King et les émeutes qui ont suivi l’acquittement des policiers impliqués, le pays va avoir les yeux rivés sur Los Angeles où tout faux pas risque d’embraser les quartiers noirs.
Mon avis :
Je ne suis pas une grande spécialiste des romans policiers. Je n’en ai lu que très peu, vous excuserez donc mon jugement de novice 😉 Je n’avais de plus jamais lu Michael Connelly.
J’ai mis très longtemps à m’imprégner de ce livre et de ces personnages. J’ai cru abandonner et finalement, après 200 pages, j’ai enfin réussi à entrer dans l’histoire et me prendre au jeu. J’ai donc du quand même m’accrocher pendant la première partie du roman !
Dans L’envol des anges, nous suivons Harry Bosch et son équipe, mener une enquête sur la mort d’un avocat réputé, Howard Elias. Je dois dire que l’intrigue est bien ficelée, il y a des rebondissements comme dans tout bon polar, deux affaires en parallèle qui finissent par se rejoindre et des détails sanglants pour faire trembler le lecteur. Michael Connelly est dans son élément, ça se ressent. J’ai aimé découvrir pas à pas le cheminement des policiers et enquêteurs, je me suis mise à essayer de trouver l’assassin au fil des pages et je pense que c’est un point fort pour le récit.
En revanche, comme je l’indiquais, j’ai mis 200 pages avant d’éprouver cela. Le souci à mon sens c’est la diversité des personnages. Entre les victimes qui s’accumulent, les différents suspects, les policiers, les journalistes, les membres du FBI, les représentants de la Justice, et j’en passe… On s’y perd très clairement et il faut passer outre dès le début sinon la lecture devient compliquée. L’auteur, avec toutes ces personnalités différentes, ne prend pas forcément le temps de nous les décrire, de nous détailler leurs failles, leurs faiblesses, leurs ressentis, et leurs qualités également. C’est je crois ce qui m’a manqué pour pouvoir m’attacher aux personnages au début. On entre dans la vie personnelle du personnage principal après 150 pages et c’est à ce moment-là que le déclic c’est fait pour moi.
Si vous aimez les bonnes enquêtes et que vous avez envie de lire un roman policier « pur et dur », alors ce livre est pour vous 😉 De mon côté, je ne pense pas me repencher sur un livre de Michael Connelly d’ici les prochains mois. Je reste néanmoins ouverte à tout conseil en commentaires 😉