L’autre chambre – Diane Schmidt

Schmidt Diane - Éditions : Envolume
7 / 10
2Commentaires

Note : 7/10

 

Quatrième de couverture :

Une chambre. Deux femmes. Entre elles un homme… Deux héroïnes shakespeariennes au 21e siècle. Marine, 36 ans, cherche un homme pour sa première nuit. Ondine, 19 ans, danse dans un bar pour gagner sa vie.

 

 

« Je suis devenue une femme à trente-six ans.

Avant je n’étais rien. Je n’avais pas envie.

Je suis devenue une femme avec un vase,

parce qu’il était à portée de main sur l’étagère

de ma chambre, et qu’il était joli.

La première fois s’est faite sans lui.

Je ne voulais pas qu’il parte à peine entré,

à cause du fait que je n’étais pas encore

une femme, à l’âge où j’aurais dû l’être.

Je n’ai rien senti. Ni douleur ni plaisir.

Pas de quoi en faire un plat ou un poème. »

 

Mon avis :

Diane Schmidt m’a envoyé son premier roman, L’autre chambre, publié aux éditions Envolume et je l’en remercie. La jeune femme, d’abord illustratrice et graphiste indépendante, signe un premier récit tout en prose.

Dans ce très court texte, l’auteure oppose deux femmes, Marine, 36 ans à la sexualité compliquée, et Ondine, 19 ans, qui se dénude facilement pour gagner de l’argent. Le troisième et dernier chapitre du livre réunit ces deux personnages principaux.

J’ai lu ce premier roman très rapidement, d’une traite, peut-être à la vitesse où il a été rédigé. A la lecture, le récit est court et incisif, on a l’impression que c’est un cri d’urgence que nous lance l’écrivaine. Comme s’il y avait nécessité absolue à mettre ces mots sur un papier. La poésie est là, bien présente, les rimes également, le style de Diane Schmidt s’impose à nous, nous donnant envie de redécouvrir la poésie.

Le texte est très fort, les deux personnages ont des failles, des douleurs, que l’on comprend à travers les métaphores utilisées par Diane. Les mots sont parfois crus, parfois brutaux et choquants.

En moins d’une heure le livre était refermé, j’avais passé un bon moment mais les souvenirs ne sont pas restés. Je regrette qu’après quelques jours passés, je ne garde pas trace de Marine et Ondine dans ma mémoire. J’ai pourtant aimé ce premier roman.

A noter, les très belles illustrations glissées tout au long du livre et cette couverture dont je absolument fan ! Cela fait du livre un très bel objet que je vous recommande 🙂 N’hésitez pas à laisser votre avis ci-dessous en commentaire.

Commentaires (2)
cyril2019-03-13 08:45:31Répondre

J'ai eu le même ressenti que toi

Répondre




Nicolas2019-03-12 19:51:41Répondre

Merci pour ta chronique, très intéressante, comme À chaque fois!

Répondre





Ajouter un commentaire