10 livres à lire pour la Saint-Valentin
4Commentaires*
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La littérature est une source inépuisable d’histoires d’amour. A l’occasion de la Saint-Valentin, je vous ai préparé une petite liste d’ouvrages à lire sur la passion amoureuse.
Que vous soyez en couple ou non, laissez-vous embarquer dans ces bijoux littéraires.
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Les variations sentimentales d’André Aciman
Résumé : Paul est encore adolescent quand il s’éprend de Giovanni, menuisier sur une petite île italienne. Des années plus tard, à New York, c’est avec la belle Maud qu’il pense construire une vie de couple. Il l’aime et la jalouse fiévreusement — trop peut-être ? — tout en pensant à Manfred, cette silhouette aperçue sur un court de tennis à Central Park. Une obsession qui dévore alors Paul. Puis Chloé revient dans sa vie, et tous deux retournent sur ce campus en Nouvelle-Angleterre où ils se sont rencontrés. Mais le temps semble jouer contre eux. Des années plus tard, quand Heidi, une jeune musicologue, lui adresse un article pour sa revue, Paul est charmé. Ce jeu de séduction intellectuelle peut-il se transformer en amour ?
A lire si : vous êtes romantique à souhait, que vous adorez la Saint-Valentin et que la passion occupe une place à part dans votre vie ! Les mots d’André Aciman vont vous attraper, vous émerveiller et vous faire croire en l’amour.
Mon avis sur ce livre est par ici.
« Arrête avec tes mensonges » de Philippe Besson
Résumé : « Quand j’étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : « Arrête avec tes mensonges. » J’inventais si bien les histoires, paraît-il, qu’elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J’ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier. Aujourd’hui, voilà que j’obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre. Autant prévenir d’emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
Mais un amour, quand même. Un amour immense et tenu secret. Qui a fini par me rattraper. »
A lire si : vous aimez les récits personnels et que vous n’avez pas peur d’entrer dans l’intime de l’auteur. Philippe Besson signe avec ce livre, un de ses écrits les plus percutants.
Mon avis sur ce livre est par ici.
Les dieux du Tango de Carolina de Robertis
Résumé : Février 1913. Leda a dix-sept ans. Elle quitte son petit village italien pour rejoindre en Argentine son cousin Dante, qu’elle vient d’épouser. Dans ses maigres bagages, le précieux violon de son père. Mais à son arrivée, Dante est mort. Buenos Aires n’est pas un lieu pour une jeune femme seule, de surcroît veuve et sans ressources : elle doit rentrer en Italie. Pourtant, quelque chose la retient… Leda brûle d’envie de découvrir ce nouveau monde et la musique qui fait bouillonner les quartiers chauds de la ville, le tango, l’envoûte. Passionnée par ce violon interdit aux femmes, Leda décide de prendre son destin en main. Un soir, vêtue du costume de son mari, elle part, invisible, à travers la ville. Elle s’immerge dans le monde de la nuit, le monde du tango. Elle s’engage tout entière dans un voyage qui la mènera au bout de sa condition de femme, de son art, de la passion sous toutes ses formes, de son histoire meurtrie. Un voyage au bout d’elle-même.
A lire si : vous avez envie de voyager ! En ces temps de confinements, couvre-feux et restrictions sanitaires, qui n’embarquerait pas pour un séjour en Amérique latine ?!
Mon avis sur ce livre est par ici.
Elle, par bonheur, et toujours nue de Guy Goffette
Résumé : « Entre la beauté que vous, Pierre Bonnard, m’avez jetée dans les bras, sans le savoir, et celle que vous avez aimée au long de quarante-neuf années, il y a un monde, ou ce n’est pas de la peinture. Il y a un monde et c’est l’aventure du regard, avec ses ombres, ses lumières, ses accidents et ses bonheurs. Un monde en apparence ouvert et pourtant fermé comme une vie d’homme. Les clés pour y pénétrer ne sont pas dans les livres, pas dans la nature, mais très loin derrière nos yeux, dans ce jardin où l’enfance s’est un jour assise, le cœur battant, pour attendre la mer. C’est là qu’il faut aller. C’est là que Marthe m’a rejoint dans le musée à colonnade et m’a sauvé de la solitude et de l’ennui où je mourais. »
A lire si : si vous êtes passionné par l’art, les musées, la peinture… Et que vous aimez lire des biographies. La poésie de Guy Goffette vous émerveillera.
Mon avis sur ce livre est par ici.
Liv Maria de Julia Kerninon
Résumé : Son nom est Liv Maria Christensen. Elle fut l’enfant solitaire, la jeune fille fiévreuse, l’amoureuse du professeur d’été, l’orpheline et l’héritière, l’aventurière aux poignets d’or. Maintenant la voici mère et madone, installée dans une vie d’épouse. Mais comment se tenir là, avec le souvenir de toutes ces vies d’avant ? Faut-il mentir pour rester libre ? Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d’une femme marquée à vif par un secret inavouable.
Et explore avec une grande justesse les détours de l’intime, les jeux de l’apparence et de la vérité.
A lire si : vous avez lu et adoré Miss Islande d’Audur Ava Olafsdottir. Le roman de Julia Kerninon a le même petit quelque chose. La liberté de la femme, la passion pour la littérature et les grands paysages.
Mon avis sur ce livre est par ici.
Et je danse, aussi d’Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat
Résumé : Un mail comme une bouteille à la mer. D’ordinaire, l’écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d’admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n’est pas une » lectrice comme les autres « . Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu’elle lui a fait parvenir – et qu’il n’ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s’établit qui en dévoile autant qu’elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun…
A lire si : vous avez envie de rire ! Les auteurs ont pris plaisir à inventer ce scénario incroyable et cela se ressent à la lecture du roman.
Mon avis sur ce livre est par ici.
Elsa d’Aragon
Résumé : Ce poème d’Aragon est un « roman achevé », au sens où l’on dit qu’une œuvre est achevée ; c’est un roman en ce qu’il raconte une aventure du cœur. L’amour, l’expérience, la réflexion sur la vie en constituent les thèmes. Un Roman de la Rose. Et comme le Roman de la Rose, difficile à analyser, car sa signification est multiple, et la Rose ici, de l’aveu de l’auteur, indescriptible. Peut-être le lecteur en trouvera-t-il la clef dans les épigraphes au poème, l’une tirée du Gulistan ou L’Empire des Roses, de Saadi, l’autre de Roses à crédit, roman d’Elsa Triolet. Le thème de la Rose, commun à nos poètes médiévaux et à ceux de l’Orient, ne semblera aucunement d’apparition fortuite au cœur du poème que voici, à condition de se rappeler qu’Elsa voit le jour en même temps que ces Roses à crédit.
A lire si : la prose et l’amour ne vous font pas peur ! Véritable cri d’amour à Elsa Triolet, le recueil d’Aragon vous marquera longtemps.
Mon avis sur ce livre est par ici.
Le poison d’amour d’Eric-Emmanuel Schmitt
Résumé : Quatre adolescentes de seize ans liées par un pacte d’amitié éternelle tiennent le journal de leur impatience, de leurs désirs, de leurs conquêtes et de leurs rêves. Comment éviter les désastres affectifs dont les couples parentaux donnent l’image quotidienne ? Hier encore des enfants, les voilà prises au piège de cette émotion bouleversante, l’amour, prêtes à entrer dans ce domaine mystérieux, cette folie qui peut les transformer en monstres. Tandis qu’au lycée, on s’apprête à jouer Romeo et Juliette, imprévisible et fatal, un drame se prépare…
A lire si : vous avez envie de découvrir la plume de mon auteur chouchou, ou que vous souhaitez le lire sous une autre facette. Ce récit éclair vous embarquera dans son souffle.
Danser au bord de l’abîme de Grégoire Delacourt
Résumé : « Moi, je crois au premier regard, maman. Je crois à la première impression. Je crois au langage de la chair. Au langage des yeux. Au vertige.
À la foudre.
— Ce à quoi tu crois, ma petite fille, cela aboutit au chagrin. »
Il y a les promesses que l’on se fait à vingt ans, et les rencontres que nous réserve le hasard. Il y a le bonheur que l’on croyait tenir, et celui après lequel on court. Il y a l’urgence à vivre.
A lire si : si vous aimez être dérangé, bousculé, blessé, perturbé… L’héroïne de Grégoire Delacourt empreinte des interdits, à ses risques et périls…
Mon avis sur ce livre est par ici.
« Je couche toute nue » de Camille Claudel et Auguste Renoir
Résumé : « Monsieur Rodin, Comme je n’ai rien à faire, je vous écris encore. Vous ne pouvez vous figurez comme il fait bon à l’Islette. Je me suis promenée dans le parc, tout est tondu, foin, blé, avoine, on peut faire le tour partout, c’est charmant. Si vous êtes gentil, à tenir votre promesse, nous connaitrons le paradis. Vous aurez la chambre que vous voulez pour travailler. La vieille sera à nos genoux, je crois. Elle m’a dit que je pouvais prendre des bains dans la rivière, où sa fille et la bonne en prennent, sans aucun danger. Avec votre permission, j’en ferai autant car c’est un grand plaisir et cela m’évitera d’aller aux bains chauds à Azay. Que vous seriez gentil de m’acheter un petit costume de bain, bleu foncé avec des galons blancs, en deux morceaux, blouse et pantalon (taille moyenne) au Louvre ou au Bon Marché (en serge) ou à Tours. Je couche toute nue pour me faire croire que vous êtes là mais quand je me réveille, ce n’est plus la même chose. Camille, Surtout ne me trompez pas. » (CC à AR, fin juillet 1891) L’histoire est connue pour avoir été cent fois dite, filmée. La voici, telle que, brutale, naturelle et poétique. Les sources seules, sans commentaire, ni notes. Correspondance inédite, journaux intimes, carnets. Une passion sans détours, racontée comme un roman. Une biographie vraie où les historiens (Didier Le Fur et Isabelle Mons) s’effacent pour laisser place à la musique des sources.
A lire si : les témoignages et biographies encore une fois vous interpellent. Amateurs d’art ou non, cet ouvrage attisera votre curiosité en matière de sculpture.
Mon avis sur ce livre est par ici.
Et vous, quel livre me recommanderiez-vous pour célébrer l’amour ?