Six livres adaptés au cinéma
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Bonjour à tous 🙂
Des romans, autobiographies, essais… adaptés au cinéma il y en beaucoup et j’ai même la sensation qu’il y en a de plus en plus ! Aujourd’hui, je vous ai préparé une petite sélection des livres que j’ai lus, ayant été adaptés au cinéma.
- Odette Toulemonde d’Eric-Emmanuel Schmitt
Résumé : Cher monsieur Balsan, Je n’écris jamais car, si j’ai de l’orthographe, je n’ai pas de poésie. Or, il me faudrait beaucoup de poésie pour vous raconter l’importance que vous avez pour moi. En fait, je vous dois la vie. Sans vous, je me serais tuée vingt fois. Odette
La vie a tout offert à l’écrivain Balthazar Balsan et rien à Odette Toulemonde. Pourtant, c’est elle qui est heureuse. Lui pas. Leur rencontre fortuite va bouleverser leurs existences.
Huit récits, huit femmes, huit histoires d’amour. De la petite vendeuse à la milliardaire implacable, de la trentenaire désabusée à une mystérieuse princesse aux pieds nus en passant par des maris ambigus, des amants lâches et des mères en mal de filles, c’est une galerie de personnages inoubliables qu’Eric-Emmanuel Schmitt poursuit avec tendresse dans leur quête du bonheur.
Mon avis : Je commence cet article avec un recueil de nouvelles dont je n’ai pas encore vu l’adaptation cinématographique mais le livre vaut la peine d’être découvert 😉 Odette Toulemonde et autres histoires réuni tout ce que j’aime chez Eric-Emmanuel Schmitt : des nouvelles brèves, drôles, efficaces ; des personnages hors du commun, attachants, lunaires parfois ; et des chutes surprenantes qu’on ne voit vraiment pas venir. Je suis fan de cet auteur, de ses romans, mais je trouve qu’il excelle particulièrement dans ses recueils de nouvelles que je savoure à chaque fois. Je ne peux que vous le conseiller si vous ne l’avez pas encore lu ! J’attends votre avis en commentaire de cet article pour me convaincre de voir le film. J’ai une petite appréhension en voyant la bande-annonce…
Note : 8.5/10
- Le second souffle de Philippe Pozzo di Borgo
Résumé : Tout souriait à P. Pozzo di Borgo, directeur des champagnes Pommery, jusqu’à ce qu’une chute de parapente le laisse tétraplégique. Bientôt veuf d’une femme dont il est très amoureux, il reste avec leurs deux enfants adoptés et dicte de son fauteuil ses souvenirs, ses aspirations, sa vision du monde et de l’au-delà. Augmenté d’un chapitre à l’occasion de l’adaptation au cinéma en 2011.
Mon avis : Je fais partie des quelques 20 millions de français qui sont allés voir Intouchable en 2011 et j’ai adoré ! Après cela, j’ai eu envie de lire l’autobiographie du personnage principal que joue François Cluzet, Le second souffle, en pensant que j’allais sûrement être encore plus émue avec le livre. Et là, grosse déception ! Je me suis ennuyée durant toute ma lecture. Je n’ai pas retrouvé l’humour et l’émotion qui se trouvaient dans le film, ni la complicité que j’avais tant aimé entre les deux personnages. J’ai trouvé le récit terne, sans sentiment. Alors si comme moi vous avez aimé le film, réfléchissez bien avant de vous plonger dans la lecture de l’oeuvre originale 😉
Note : 4/10
- Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay
Résumé : Lorsque Sarah, 10 ans, est brutalement tirée du sommeil pour être emmenée avec ses parents, elle pense revenir très vite et cache innocemment son petit frère dans le placard de l’appartement. Mais c’est au Vélodrome d’hiver que Sarah, comme des milliers d’autres juifs en cette nuit de juillet 1942, est conduite … Lorsque 60 ans plus tard, Julia, journaliste, se voit confier la rédaction d’un article sur les rafles du Vel d’Hiv, elle découvre avec horreur l’histoire de Sarah, et le visage de la petite fille ne la quitte plus. Contre l’avis des siens, Julia décide de faire la lumière sur des évènements qui ont a jamais changé des vies, et cela même au prix de ce qu’elle a de plus cher au monde…
Mon avis : C’est sans aucun doute mon préféré de cette liste ! Ce roman a été une vraie claque alors que c’est la bande-annonce du film elle-même qui m’a donné envie de l’acheter. Je n’ai toujours pas pris le temps de voir l’adaptation depuis mais Tatiana de Rosnay a signé un très beau livre avec Elle s’appelait Sarah. Vous serez forcément ému à la lecture de l’histoire de Sarah, petite fille juive et présente lors de la grande rafle du Vel d’Hiv en 1942. Ce livre m’a marqué et je m’en souviens encore quelques années plus tard, preuve que j’ai été touchée. Vous avez vu le film? Vous avez lu le roman?
Note : 9/10
- L’écume des jours de Boris Vian
Résumé : Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir.Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains…
Mon avis : Encore une bande-annonce qui m’a donné envie de lire l’oeuvre littéraire. Mais pour le coup, grosse déception des deux côtés ! J’ai lu le roman de Boris Vian et je n’ai pas du tout accroché. Je suis plutôt « terre à terre » alors lorsqu’il y a de l’imaginaire, du loufoque, je passe en général mon chemin. Mais j’avais tellement envie de voir le film avec Romain Duris (dont je suis fan) que je me suis plongée dans ce roman. Je n’ai donc pas aimé du tout l’univers du récit. L’auteur a beaucoup trop d’imagination à mon goût 🙂 Et puis, j’ai vu le film, qui m’a lui aussi déçu. Les acteurs sont excellents mais les scènes et le décor ne m’ont pas séduite. Vous n’êtes pas de mon avis ? Vous aimez Boris Vian?
Note : 5/10
- Au Revoir Là-Haut de Pierre Lemaître
Résumé : Ils ont miraculeusement survécu au carnage de la Grande Guerre, aux horreurs des tranchées. Albert, un employé modeste qui a tout perdu, et Edouard, un artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », comprennent vite pourtant que leur pays ne veut plus d’eux. Désarmés, condamnés à l’exclusion, mais refusant de céder au découragement et à l’amertume, les deux hommes que le destin a réunis imaginent alors une escroquerie d’une audace inouïe… Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants. Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose avec talent la grande tragédie de cette génération perdue.
Mon avis : Il arrive que parfois l’adaptation cinématographique vous touche plus qu’un livre. Ça a été le cas pour moi avec Au Revoir Là-haut. J’ai aimé le roman de Pierre Lemaître mais je m’attendais à plus sachant qu’il avait reçu le Prix Goncourt. J’y ai trouvé quelques longueurs, certaines descriptions inutiles et une fin légèrement interminable. Le film réalisé par Albert Dupontel en 2017 a été un véritable coup de cœur ! Je vous en avais parlé ici mais je vous le répète : c’est un petit bijou ! Le jeu d’acteur est impressionnant, les images et les effets spéciaux sont d’une très grande qualité et le décor est sublime ! Le film m’a même donné envie de me replonger dans le roman, et de découvrir la suite avec la sortie de Couleurs de l’incendie cette année. Ça vous arrive de préférer un film au livre?
Note : 7/10
- La gloire de mon père de Marcel Pagnol
Résumé : Un petit Marseillais d’il y a un siècle: l’école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père… Lorsqu il commence à rédiger ses Souvenirs d’enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s’éloigner du cinéma., et le théâtre ne lui sourit plus. La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l’avènement d’un grand prosateur. Joseph, le père instituteur., Augustine, la timide maman., l’oncle Jules, la tante Rosé, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d?école primaire… Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu’ils deviennent un film. C ‘est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l’écrivain, le réalisera. « Je suis né dans la ville d’Aubagne. sons le Garlaban couronné de chèvres au temps des derniers chevriers.
Mon avis : Bon je ne vous le cache pas, je suis passionnée par Marcel Pagnol. J’ai lu presque tous ses ouvrages et vu plusieurs de ses films. Il fait partie selon moi des grands classiques qu’il est indispensable d’avoir dans sa bibliothèque 😉 Alors forcément, je vous parle de La Gloire de mon père, mais j’aurais pu tout aussi bien vous présenter Manon des Sources ou Jean de Florette. Et si je devais faire un choix entre le film et le livre, je ne saurais pas lequel j’ai préféré. A la lecture du livre, je revoyais le film que j’ai tant aimé petite. Ce récit est tellement touchant et beau ! Une préférence entre les deux pour vous ?
Note : 9/10