10 titres de la rentrée littéraire dans ma wishlist !
21Commentaires460 ! Quatre cent soixante ! QUATRE CENT SOIXANTE ! 460… C’est le nombre d’ouvrages à paraître en cette rentrée littéraire. Et qu’il soit écrit en chiffres, en lettres ou en capitales, il y a de quoi avoir le tournis !
Comme chaque année, difficile de faire son choix parmi toutes ces nouveautés. Personnellement, je m’inspire des libraires, des médias et des réseaux. Dans l’espoir de vous inspirer, voici les 10 titres qui me font envie cette année.
Amiante, Sébastien Dulude
Résumé de l’éditeur : Thetford Mines, ville phare de l’industrie de l’amiante québécoise, été 1986. Steve Dubois, neuf ans, et le petit Poulin, dix ans, s’abandonnent aux plaisirs de l’amitié. La belle saison est rythmée d’aventures sur les hauts terrils et d’évasions à travers les paysages mi-forestiers mi-lunaires. Les journées des deux inséparables s’écoulent dans l’oisiveté et l’innocence, sur leurs vélos ou allongés dans leur cabane parmi les pins. Or, l’année 1986 est riche en tragédies, et l’une d’entre elles affecte le cours de la vie de Steve comme nulle autre. Cinq ans plus tard, on le retrouve en proie à son obsession : reconstituer son paradis évanoui. Maniant une langue précise et sensuelle, Sébastien Dulude fait le récit d’une jeunesse fragile et inflammable dans un American Dream ouvrier en perte d’élan.
Maison d’édition : La Peuplade
Prix : 20€
Pourquoi ce livre ? D’abord pour cette maison d’édition québécoise qui m’a offert de belles surprises dans le passé. Ensuite, pour la curiosité de découvrir un premier roman. Enfin, à cause ou grâce à Augustin Trapenard dont l’enthousiasme mercredi dernier sur le plateau de La Grande Librairie m’a convaincue.
La ballerine de Kiev, Stéphanie Perez
Résumé de l’éditeur : Février 2022, comme toute l’Ukraine, aux premiers jours du conflit, les danseurs du ballet de l’Opéra national de Kiev sont happés par la guerre. Dmytro, danseur étoile, s’engage dans l’armée sans hésiter. Une fois la terreur dépassée, Svitlana, sa femme également étoile, devient secouriste. Eux qui menaient une existence centrée sur leur corps et leur art découvrent la solidarité, la résistance, mais aussi la peur et la mort. Les corps parfaits sont mutilés, les amitiés qui semblaient solides sont brisées par la trahison. La guerre bouleverse les certitudes et pousse à faire des choix impossibles. Comment remonter sur scène ? Danser a-t-il encore du sens face à la barbarie ? L’art est-il un moyen de résister et de se reconstruire ? Une seule certitude : Svitlana ne dansera plus jamais comme avant…
Maison d’édition : Récamier
Prix : 20.90€
Pourquoi ce livre ? Parce que j’avais été émerveillée par le premier roman de Stéphanie Perez, Le gardien de Téhéran, paru l’an dernier. Je l’évoquais par ici.
L’Idole, Vincent Delareux
Résumé de l’éditeur : 1988. Après vingt-trois années de carrière à fouler les plus prestigieuses scènes du monde, la grande Séraphine, reine incontestée de la variété française, est lasse. Son époux vient de se suicider, tout comme son amie Dalida un an auparavant. Son imprésario ne voit en elle qu’une poule aux œufs d’or. Son public, au fil des concerts, la dévore. À 47 ans, l’idole fatigue. Son désir ? En finir. Les plus grandes icônes ne sont-elles pas celles qui s’éclipsent à leur apogée ? Armée d’une bouteille de whisky, Séraphine s’apprête à baisser le rideau. Quelques verres plus tard, elle perd connaissance, puis se réveille dans un sous-sol inconnu. Face à elle se dresse un homme. Fervent admirateur ou malfrat ? L’homme est en tout cas des plus inquiétants. Commence alors un séjour sous terre qui pourrait faire voler l’existence de la diva en éclats…
Maison d’édition : L’Archipel
Prix : 19€
Pourquoi ce livre ? C’est un des premiers titres de la rentrée que j’ai vu passer sur les réseaux, et notamment sur le compte de Lola qui m’a donné envie de le lire. Sans parler de cette interjection signée Amélie Nothomb en première de couverture !
Nord sentinelle, Jérôme Ferrari
Résumé de l’éditeur : Pour une banale histoire de bouteille introduite illicitement dans son restaurant, le jeune Alexandre Romani poignarde Alban Genevey au milieu d’une foule de touristes massés sur un port corse. Alban, étudiant dont les parents possèdent une résidence secondaire sur l’île, connaît son agresseur depuis l’enfance.
Dès lors, le narrateur, intimement lié aux Romani, remonte – comme on remonterait un fleuve et ses affluents – la ligne de vie des protagonistes et dessine les contours d’une dynastie de la bêtise et de la médiocrité. Sur un fil tragicomique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari sonde la violence, saisit la douloureuse déception de n’être que soi-même et inaugure, avec la thématique du tourisme intensif, une réflexion nourrie sur l’altérité. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le coeur des hommes.
Maison d’édition : Actes Sud
Prix : 17.80€
Pourquoi ce livre ? Par abus de faiblesse, je le reconnais, car seule sa couverture m’attire pour le moment ! Les mots de Jérôme Ferrari à la table d’Augustin Trapenard cette semaine ne m’ont pas incitée à me déplacer en librairie, mais je fais confiance en mon instinct de lectrice qui me dirige souvent vers les belles surprises.
Thomas Helder, Muriel Barbery
Résumé de l’éditeur : L’écrivain néerlandais Thomas Helder vient de mourir dans la fleur de l’âge. La cérémonie achevée, ses proches se rassemblent dans la maison de famille de sa mère, une demeure en pleine campagne aveyronnaise, embellie par la venue du soir, la clarté si particulière de la neige. Au centre de cette assemblée, une très chère amie de Thomas, Margaux, architecte française renommée, partie au loin depuis des années, jusqu’à ce soir de deuil restée totalement absente. Mais pour elle, Thomas a laissé une lettre. Margaux s’entretient avec tous et en particulier avec Jorg, le frère aîné du défunt. Entre eux se tisse une conversation énigmatique et singulière qui la confronte aux fantômes de son passé.
Maison d’édition : Actes Sud
Prix : 19.50€
Pourquoi ce livre ? Muriel Barbery est une autrice que j’affectionne particulièrement. Si, comme beaucoup, j’ai aimé L’élégance du hérisson, j’ai surtout eu une révélation à la lecture d’Une rose seule il y a quatre ans. Je partageais ce coup de cœur par ici.
Jacaranda, Gaël Faye
Résumé de l’éditeur : Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu. Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.
Maison d’édition : Grasset
Prix : 20.90€
Pourquoi ce livre ? Pour les mêmes raisons que les 65 000 personnes* qui ont couru acheter Jacaranda cette semaine ! Gaël Faye est LE phénomène de cette rentrée littéraire. J’avais été marquée par son premier roman Petit pays, dont ma chronique est à relire ici. Je n’échapperai pas à l’effervescence générale !
La vie qui reste, Roberta Recchia
Résumé de l’éditeur : Rome, années 50. Marisa et Stelvio Ansaldo tombent éperdument amoureux dans l’atelier d’Etorre, le père de Marisa. Ils forment un couple iconique, tout droit sorti d’un film de Visconti.
Quelques années plus tard, Betta, 16 ans, leur fille adorée, belle et libre, est retrouvée morte sur une plage près de Rome. Le couple se délite, l’affection mutuelle et la complicité disparaissent, seul reste le chagrin.
Maison d’édition : Istya & Cie
Prix : 22€
Pourquoi ce livre ? Par fidélité pour cette maison dont la ligne éditoriale ne m’a jamais déçue. Je ne compte plus les coups de cœur en littérature étrangère grâce à Istya & Cie (anciennement Slatkine & Cie), des romans de l’écrivain allemand Benedict Wells à ceux de l’Italien Luca di Fulvio en passant par Le Stradivarius de Goebbels de Yoann Iacono.
Les Guerriers de l’hiver, Olivier Norek
Résumé de l’éditeur : Imaginez un pays minuscule. Imaginez-en un autre, gigantesque. Imaginez maintenant qu’ils s’affrontent. Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l’ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.
Maison d’édition : Michel Lafon
Prix : 21.95€
Pourquoi ce livre ? Vous serez peut-être étonnés par ce choix – et j’en suis la première (!!!) – mais découvrir le nouveau roman d’Olivier Norek dans les sélections Goncourt et Renaudot à deux jours d’intervalle a attisé ma curiosité !
Le Club des enfants perdus, Rebecca Lighieri
Résumé de l’éditeur : À vingt-sept ans, Miranda semble appartenir à un drôle de club : celui des enfants qui n’ont manqué de rien sauf de cette joie pure, essentielle, que certains ressentent du seul fait d’être en vie.
Maison d’édition : P.O.L.
Prix : 22€
Pourquoi ce livre ? A l’occasion du festival Le livre sur les quais, j’ai eu la chance de rencontrer et d’interviewer l’écrivaine. Notre échange m’a donné envie de lui accorder une seconde chance, moi qui n’avais pas accroché avec Les garçons de l’été.
Dors ton sommeil de brute, Carole Martinez
Résumé de l’éditeur : Un rêve collectif court à la vitesse de la rotation terrestre. Il touche tous les enfants du monde à mesure que la nuit avance. Les nuits de la planète seront désormais marquées par l’apparition de désordres nouveaux, comme si les esprits de la nature tentaient de communiquer avec l’humanité à travers les songes des enfants. Eva a fui son mari et s’est coupée du monde. Dans l’espace sauvage où elle s’est réfugiée avec sa fille Lucie, elle est déterminée à se battre contre ce qui menace son enfant durant son sommeil sur une Terre qui semble basculer. Comment lutter contre la nuit et les cauchemars d’une fillette ?
Maison d’édition : Gallimard
Prix : 22€
Pourquoi ce livre ? Je garde un souvenir heureux de ma lecture du Coeur cousu il y a plus de dix ans mais je n’ai jamais pris le temps de m’intéresser aux autres titres de Carole Martinez. Sa présence dans la sélection Goncourt m’interpelle.
*donnée Livres Hebdo
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Quels livres de la rentrée littéraire vous tentent ?
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