10 livres à lire cet été
21Commentaires*
Les vacances sont pour beaucoup l’occasion de lire davantage. Mais que choisir parmi toutes les nouveautés de l’année ? Il y a les fans de polars, qui dévorent les page turner sur la sable chaque été. Les autres qui préfèrent les feel good, pour ne pas trop avoir besoin de réfléchir, allongés sur le transat’ de la terrasse.
Plus besoin de chercher, je vous ai sélectionné les dix livres à lire cet été !
*
Si vous êtes de ceux qui ne glissent que des livres de poche dans votre valise, et que le nombre de pages n’effraie pas, je vous invite plutôt à lire mes « 5 pavés pour l’été« .
Haute saison d’Adèle Bréau
Résumé : Anglet, fin juillet. À la réception du Club Océan, Germain accueille comme chaque semaine les nouveaux arrivants, avec un mélange de plaisir et d’appréhension… Au milieu des habitués, certains clients goûtent pour la première fois aux « joies du club ». Chantal, qui débarque sans grand enthousiasme avec ses petits-enfants, Matthias, papa solo ayant cédé à l’appel de l’option « mini-club », et Fanny, venue en famille pour tenter de resserrer les liens, vont plonger dans ce huis clos aussi enjoué qu’inquiétant, dont la feuille de route est claire : faites connaissance et a-mu-sez-vous !
A lire si : Vous aimez passer du rire aux larmes. Après les éclats de rire au début du roman, l’auteure vous touchera en plein cœur avec ses personnages fragiles et vrais. De belles rencontres qui vous donneront envie de poser votre serviette sur le sable des plages du Pays Basque cet été !
Ma chronique est à retrouver par ici.
L’année la plus chaude de Maxime Bultot
Résumé : Cet été-là, il n’a jamais fait aussi chaud. Alex s’apprête à fêter ses treize ans dans une relative indifférence, coincé entre une mère qui a enterré ses rêves et un père obnubilé par les simulations aériennes. Son seul horizon est la nationale qui longe son village. Heureusement, il y a Jérôme et Sophie, ses meilleurs amis, et les eaux turquoise des Caraïbes, l’ancienne carrière de la commune, un îlot de fraîcheur où ils passent leurs après-midi. Mais quand son père se retrouve au chômage, tout se met à dérailler. Sa mère a des envies d’évasion et Marko, la brute du quartier, décide de privatiser les Caraïbes. Alex ne va pas se laisser faire, il est déterminé à sauver cet été et cette famille.
A lire si : Vous n’avez pas peur de la canicule ! Sous un soleil de plomb, l’auteur vous livrera l’histoire tendre et touchante d’un jeune ado en mal d’évasion. L’insouciance de l’enfance est au rendez-vous dans ce premier roman.
Ma chronique est à retrouver par ici.
Les vanités de Cécile Guidot
Résumé : Claire Castaigne, la trentaine, célibataire, tatouée, motarde est une jeune notaire idéaliste. Ce métier, c’est sa passion, sa vocation. Elle aime être aux côtés de ses clients dans ces moments cruciaux où l’argent et les sentiments se mêlent. Elle se bat avec les textes, les actes, les volontés, et de plus en plus contre sa corporation et ses codes. Elle est partagée entre son amour pour le droit, son sens de la justice, et ses rêves d’une vie plus libre, plus conforme à ce qu’elle est : rebelle, solitaire, féministe. C’est le temps de la révolte, d’une autre vie.
A lire si : Vous avez aimé les aventures de cette notaire atypique dans les tomes précédents. Si vous êtes passé à côté, mais que vous avez dévoré à la tv Dix pour cent, c’est le moment de vous lancer. Vous y retrouverez l’ambiance de la série.
Ma chronique est à retrouver par ici.
Entre toutes les mères d’Ashley Audrain
Résumé : Blythe Connor n’a qu’une seule idée en tête : ne pas reproduire ce qu’elle a vécu. Lorsque sa fille, Violet, naît, elle sait qu’elle lui donnera tout l’amour qu’elle mérite. Tout l’amour dont sa propre mère l’a privée. Mais les nouveau-nés ne se révèlent pas forcément être le fantasme qu’on s’est imaginé. Violet est un bébé agité, qui ne sourit jamais. Très vite, Blythe se demande ce qui ne va pas. Ce qu’elle fait mal. Si le problème, c’est sa fille. Ou elle.
Puisque Violet se comporte différemment avec son père, ce dernier met les doutes de sa femme sur le compte de l’épuisement. Sûrement parce qu’il ne peut imaginer ce qu’elle a vécu enfant. Peut-être parce que personne ne peut l’imaginer.
A lire si : Vous avez envie de vous prendre la claque du siècle ! Lu il y a quelques mois, je ne me suis toujours pas remise de cette lecture. L’auteure déploie un texte d’une force incroyable. Un page turner glaçant et implacable.
Ma chronique est à retrouver par ici.
Toutes ces vies où nous nous sommes aimés de Céline Colle
Résumé : Le temps répare les cœurs, dit-on. Vraiment ? Valentine, elle, des années après sa rupture avec Jean, et malgré une douce vie de famille, croit encore trop souvent apercevoir au détour d’une rue l’homme qui jadis l’a fait chavirer. Il est temps que cela cesse. C’est donc déterminée qu’elle le recontacte, des années après, pour lui donner rendez-vous dans un café afin de refermer ce chapitre de leur vie avec plus de sérénité. Mais lorsque les anciens amants se retrouvent, la vérité les saisit : rien, absolument rien, n’a changé. Quelle est donc la nature de ce lien si spécial, comme animé par une force incontrôlable ? Que révèle-t-il de leur mission de vie ? Quel dernier choix s’apprêtent-ils à faire ?
A lire si : Les histoires d’amour ne vous font pas peur. La passion et la puissance des sentiments sont maîtres dans ce premier roman. L’écrivaine nous transporte dans différentes époques, de Paris, à Venise, en passant par les États-Unis et nous offre un fil conducteur captivant.
Ma chronique est à retrouver par ici.
La papeterie Tsubaki d’Ito Ogawa
Résumé : Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres. Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour.
A lire si : Vous avez envie de délicatesse et de poésie. Ce petit bijou vous emmènera au Japon, où l’élégance de la calligraphie est l’art central du roman. Coup de cœur garanti !
Ma chronique est à retrouver par ici.
Une rose seule de Muriel Barbery
Résumé : Rose arrive au Japon pour la première fois. Son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre à son intention, et l’idée lui semble assez improbable pour qu’elle entreprenne, à l’appel d’un notaire, un si lointain voyage. Accueillie à Kyoto, elle est conduite dans la demeure de celui qui fut, lui dit-on, un marchand d’art contemporain. Et dans cette proximité soudaine avec un passé confisqué, la jeune femme ressent tout d’abord amertume et colère. Mais Kyoto l’apprivoise et, chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle est invitée à découvrir une étrange cartographie, un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres qui vont l’amener aux confins d’elle-même.
A lire si : Vous n’avez pas la chance de voyager cet été. Muriel Barbery vous y aidera, grâce à l’odeur des fleurs du Japon, la beauté de ses temples et jardins, et les délices de la cuisine nippone. Finesse et évasion seront au programme.
Ma chronique est à retrouver par ici.
Le fabuleux voyage du carnet des silences de Clare Pooley
Résumé : Monica a abandonné sa carrière d’avocate pour réaliser son rêve : ouvrir un café sur Fulham Road. Le jour où un de ses clients oublie son carnet sur une table, elle ne peut s’empêcher de le lire. Les premières pages lui révèlent la confession de Julian Jessop, un artiste excentrique, âgé de soixante-dix-neuf ans qui exprime toute sa tristesse et sa solitude depuis la mort de sa femme. Touchée par cette idée de révéler des sentiments intimes à des inconnus, Monica décide de continuer le carnet avant de le déposer dans un bar à vin. Au risque de voir son destin bouleversé de manière inattendue…
A lire si : Vous aimez les histoires de transmission, de secrets et de rencontres inattendues. Clare Pooley signe un feel good parfait pour l’été (bien que le récit se passe en hiver), tendre, bienveillant et joyeux. Un bulle de douceur.
Ma chronique est à retrouver par ici.
Achète-toi toi-même ces putains de fleurs de Tara Schuster
Résumé : C’est en découvrant les messages paniqués de sa psy sur son répondeur que Tara Schuster réalise qu’elle a appelé sa thérapeute en étant totalement ivre et qu’elle a, par la même occasion, touché le fond. Heureuse nouvelle : il est des moments où l’on ne peut tomber plus bas ! Fini la double vie « réussite professionnelle » et « calamité personnelle », la star des émissions télévisées décide de se prendre en main. Et parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, elle établit elle-même le plan de reconquête de sa propre vie. La première étape ? Regarder la vérité en face et incarner la pleine authenticité : exit l’anxiété chronique, la honte, l’automédication, les histoires abracadabrantes et cette sensation d’être une moins que rien… Tara décide de devenir la personne qu’elle serait fière d’être.
A lire si : Vous aimez les lectures décalées ! Dans son livre, Tara Schuster vous dévoile les clés pour une vie meilleure, grâce à son expérience de vie et des exemples déjantés. C’est drôle, innovant et très sympa à lire 😉
Ma chronique est à retrouver par ici.
Liv Maria de Julia Kerninon
Résumé : Son nom est Liv Maria Christensen. Enfant solitaire née sur une île bretonne, entre une mère tenancière de café et un père marin norvégien. Envoyée subitement à Berlin à l’âge de 17 ans, elle tombe amoureuse de son professeur d’anglais. Le temps d’un été, elle apprend tout. Le plaisir des corps, l’intensité des échanges. Mais, à peine sortie de l’adolescence, elle a déjà perdu tous ses repères. Ses parents décèdent dans un accident, la voilà orpheline. Et le professeur d’été n’était peut-être qu’un mirage. Alors, Liv Maria s’invente pendant des années une existence libre en Amérique latine. Puis, par la grâce d’un nouvel amour, elle s’ancre dans une histoire de famille paisible, en Irlande. Deux fils viennent au monde. Mais Liv Maria reste une femme insaisissable, même pour ses proches. Comment se tenir là, dans cette vie, avec le souvenir de toutes celles d’avant ?
A lire si : Vous aimez les grandes héroïnes et les destins de femme en littérature. La personnalité libre et folle de Liv Maria vous embarquera dans un récit vivant, où le voyage et la passion ont toute leur place. Un texte court, écrit presque dans un seul souffle, à dévorer.
Ma chronique est à retrouver par ici.